Institut de médecine légale
Description
| Identification | ||
| Type d’entité | : | Collectivité |
| Forme(s) autorisée(s) du nom | : | Institut de médecine légale |
| Description | ||
| Dates d’existence | : | 1876-2007 |
| Histoire | : | Dès 1868, un enseignement de la médecine légale était dispensé aux juristes de la faculté de droit par le professeur Jean-Henri Duchosal (1819-1875), puis par le professeur Hippolyte-Jean Gosse (1834-1901). En 1876, le cours « Médecine légale du code pénal » fut transféré à la faculté de médecine et donné par le même professeur. A cet enseignement s’ajouta dès 1899 le cours du privat-docent Louis Mégevand (1860-1925) intitulé « Microscopie médico-légale ». A cet enseignement s’ajouta dès 1899 le cours du privat-docent Louis Mégevand (1860-1925) intitulé « Microscopie médico-légale ». A la mort de H.-J. Gosse, le professeur Mégevand fut chargé de la chaire de médecine légale et de la direction de la Morgue judiciaire. Son enseignement portait sur la médecine légale du code pénal et du code civil, avec autopsies et rédaction de rapports médico-légaux. En 1913, il fut également en charge d’un cours théorique de médecine des accidentés et en 1918, il introduisit dans son enseignement un cours de déontologie médicale. Etant donné la vétusté du bâtiment de la Morgue judiciaire, le professeur Mégevand réclama la construction d’un institut de médecine légale ; un crédit de 297'000 francs fut voté en mars 1918 et le nouveau bâtiment, sis à la rue de l’Ecole-de-Médecine, fut inauguré en septembre 1920. François Naville (1883-1968) succèda au professeur Mégevand, d’abord comme chargé de cours (1925), puis comme professeur extraordinaire (1928) et enfin comme professeur ordinaire dès 1934 et ce jusqu’en été 1958. René Herrmann lui succèda comme privat-docent puis comme chargé de cours avant de céder la direction de l’Institut à Jacques Bernheim (1924- ) de 1961 à 1991. Thimothy Harding (1941-) prit la direction de l’Institut de1991 à 2007. Patrice Mangin (1950-) le dirigea de 2007 à 2015. Les enseignements : L’enseignement de la médecine légale fut à peu près le même du professeur Gosse au professeur Naville ; il comprenait des cours de médecine légale, de déontologie, des autopsies et la rédaction de rapports. Un changement survint dans les années 60 avec Jacques Bernheim qui, à l’enseignement de la médecine légale ajouta celui de la psychopathologie légale et criminologie clinique. Les années 70 ont vu s’ajouter des cours sur la sérologie et la toxicologie médico-légales, sur le droit médical, sur la pathologie médico-légale et de criminologie. Puis la médecine légale dentaire fit son apparition en 1977/1978, suivie de la psychiatrie légale dans les années 80 et de la médecine pénitentiaire dans les années 90. Depuis 2007, les instituts de Lausanne et Genève ont fusionné en Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) sous la direction du professeur Chapatte. Certains services sont restés à UNIGE d’autres à UNIL. |
| Textes de référence | : | Université de Genève, Programme des cours, années en rapport; Université de Genève, Listes des autorités, professeurs, assistants et étudiants, années en rapport; Histoire de l’Université de Genève, Annexes, Historique des facultés et de instituts, de 1914 à 1956, p. 227, 195; Livre du Recteur 3, p. 150 (Jean-Henri Duchosal); DHS, Louis Mégevand, article de Marie Bron, 2006 : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F3860.php?topdf=1 |
| Contrôle | ||
| Code d’identification de la notice d’autorité | : | CH UNIGE/ISAAR/130 |
| Code(s) d’identification du ou des services | : | CH-000196-4 Archives administratives et patrimoniales de l'UNIGE (aap) |
| Règles ou conventions | : | ISAAR (CPF) - Norme internationale sur les notices d'autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles, deuxième édition, 2004 |
| Niveau d’élaboration | : | Publié |
| Niveau de détail | : | Elaboré |
| Dates de création, de révision ou de destruction | : | 02.08.2016 |
| Langue(s) et écriture(s) | : | Français |